
Un expert estime que l'électricité solaire alpine et éolienne sont mal représentées dans la stratégie de Guy Parmelin.Image: sda
Pour le spécialiste, le photovoltaïque sur les toits serait la pire des solutions envisagées, car l'électricité produite sur les toits est chère et s'accumule lorsqu'elle n'est pas utilisée.
24.01.2023, 05:3024.01.2023, 07:55
L'ancien directeur adjoint de l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN), Georg Schwarz, critique la stratégie énergétique de la Confédération, qui manque de courage:
«La stratégie énergétique [...] se base sur le principe de l'espoir»
Georg Schwarz
Au lieu de procéder à un développement avec du photovoltaïque sur les toits et «quelques éoliennes isolées», l'électricité solaire alpine et l'énergie éolienne doivent être massivement développées, déclare M. Schwarz, dans un entretien diffusé mardi par la Neue Zuercher Zeitung:
«Avec l'énergie hydraulique existante, ces techniques de production se complètent de manière optimale et nous ne dépendrons plus des importations».
Mais pour cela, il faudrait que le paysage des montagnes change radicalement, relève celui qui est aujourd'hui consultant indépendant:
«Selon mes calculs, il faudrait installer des panneaux photovoltaïques dans les montagnes sur une surface de 70 kilomètres carrés, ce qui correspond à environ 700 parcs solaires de la taille de Gondosolar. A cela s'ajoutent environ 5000 éoliennes».
Le manque d'électricité en hiver, provoqué selon lui par la stratégie énergétique, est ensuite comblé par des importations, constate-t-il. «Du point de vue de la sécurité d'approvisionnement, il est très risqué de dépendre à ce point de l'étranger, même si cela nous permet d'éviter de porter atteinte à notre paysage». (ats/jch)
Le Palais fédéral s'illumine pendant un mois. Et les économies d'énergie alors?
Video: watson
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