Le 13 décembre, le Parlement devra élire les membres du Conseil fédéral pour la prochaine législature, dont le successeur d'Alain Berset. Les six autres conseillers fédéraux se représentent. L'élection suit une procédure bien précise, même si, cette année, les Vert-e-s attaquent un siège PLR, avec la candidature de Gerhard Andrey (FR).
Les 246 parlementaires procéderont aux élections en l'absence des sept ministres. Avant qu'ils ne reçoivent leurs bulletins et ne les glissent dans les urnes que leur tendront les huissiers, les groupes parlementaires pourront faire part de leurs recommandations de vote à la tribune.
Les sièges des conseillers fédéraux sont repourvus en premier et par ordre d'ancienneté au gouvernement. Le Parlement est ainsi appelé à réélire dans l'ordre Guy Parmelin (UDC), Ignazio Cassis (PLR), Viola Amherd (Centre), Karin Keller-Sutter (PLR), Albert Rösti (UDC) et Elisabeth Baume-Schneider (PS). Le remplaçant d'Alain Berset (PS) sera élu dans la foulée.
Puis, le Parlement procédera à l'élection du chancelier de la Confédération. Walter Thurnherr a annoncé qu'il se retirait à la fin de l'année. Quatre candidats sont en lice: son vice-chancelier Viktor Rossi (PVL), Nathalie Goumaz (UDC), Gabriel Lüchinger (UDC) et l'actuel secrétaire général du Département fédéral de l'Intérieur Lukas Gresch (sans parti).
Enfin, il s'agira de désigner la présidente de la Confédération pour 2024 Viola Amherd, puis la vice-présidente du Conseil fédéral, Karin Keller-Sutter.
Pour chaque élection, les deux premiers tours sont libres. Toute personne recueillant moins de dix voix au deuxième tour est ensuite écartée. Cette règle s'applique aussi pour les tours suivants. Dès le troisième tour, aucune nouvelle candidature n'est acceptée et celui qui obtient le moins de voix est éliminé.
Lorsqu'il ne reste plus que deux personnes en lice et qu'elles obtiennent le même nombre de suffrages, le scrutin se poursuit jusqu'à ce qu'une des deux l'emporte. Le recours au tirage au sort pour les départager a été aboli. (mat/ats)