Le dernier classement SSR des conseillers fédéraux vient d'être publié, et on y trouve quelques rocades. S'il y a tout de même deux Romands sur le podium, c'est bien Viola Amherd, en charge de la Défense, qui a été plébiscitée par les Suisses.
À la deuxième place, Alain Berset, qui remonte d'un rang depuis le précédent classement publié en mars dernier. Et c'est la Jurassienne Elisabeth Baume-Schneider qui complète le podium, raflant trois places depuis le mois de mars.
Albert Rösti, lui, croque la médaille en chocolat. Il est suivi, en cinquième position, par la ministre Karin Keller-Sutter. La Saint-Galloise double le Vaudois Guy Parmelin, qui se retrouve à l'avant-dernière place. Et celui qui ferme la marche, c'est une nouvelle fois le Tessinois Ignazio Cassis, en charge du DFAE.
La récente annonce d'Alain Berset aurait-elle joué en sa faveur et rendu les Suisses nostalgiques par avance?
Le socialiste a déclaré il y a quelques semaines qu'il ne se représentera pas aux prochaines élections fédérales d'octobre.
Là, en revanche, c'est bien Alain Berset qui l'emporte. Le président de la Confédération reste le plus influent au Conseil fédéral. La ministre des Finances Karin Keller-Sutter vient en deuxième position. Elisabeth Baume-Schneider, élue en décembre, n'a quasiment pas d'influence, toujours selon ce baromètre électoral de la SSR.
Alain Berset affiche un score assez stable depuis octobre 2022: 69% des personnes sondées le considèrent comme le plus puissant du Collège. En revanche Karin Keller-Sutter gagne en puissance, puisqu'elle augmente son score de 10 points à 58% depuis mars grâce notamment à la gestion de la crise de Credit Suisse.
A la troisième place, loin derrière, figure le nouveau conseiller fédéral Albert Rösti: en mars, ils étaient 19% à le considérer comme influent, en juin ils sont passés à 25%. La quatrième place est occupée par Viola Amherd, avec 16%. Guy Parmelin et Ignazio Cassis suivent avec 10%.
La ministre ayant le moins d’influence perçue est Elisabeth Baume-Schneider. Les personnes interrogées sont même plus de 60% à considérer la nouvelle ministre de la Justice comme un membre du gouvernement ayant peu d’influence. Son score est passé de 2% en mars à 3% en juin.
(max)