Pour Gabriela Suter (PS/AG), baisser la vitesse autorisée dans les localités est un instrument efficace pour renforcer la sécurité. Il permet de réduire d'au moins de moitié le nombre de victimes d'accidents (actuellement plus de 1900 personnes par année). Cette mesure pourrait aussi faire baisser le bruit et augmenter la qualité de vie.
Les Pays-Bas sont la preuve que ce système fonctionne: le Parlement a récemment décidé que la limitation de 30 km/h serait la norme à l'intérieur des communes et des villes. Plusieurs villes suisses ont aussi limité la vitesse pendant la nuit, et c'est une réussite, a rappelé l'initiante.
Pour les députés, l'initiative est contre-productive sur les routes très fréquentées. Une limitation de vitesse peut nuire à la fluidité du trafic et provoquer des embouteillages, particulièrement sur les axes où l’utilisation des transports publics est fréquente.
Il s'agit en outre d'une ingérence de la Confédération dans un champ de compétence des communes et des cantons, a rappelé Marco Romano (Centre/TI), au nom de la commission. (ats)