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La crise du coronavirus a eu un impact sur la criminalité en Suisse romande, en bien comme en mal. Tour d'horizon par canton.
22.03.2021, 16:4823.03.2021, 14:50
Dans le canton de Genève
- Le nombre de cambriolages et de vols à la tir a reculé dans le canton.
- Les violences domestiques ont diminué de 3% en 2020.
- Les infractions au patrimoine ont également baissé.
- Les interventions de la police à cause de nuisances sonores dans l'espace public et les appartements ont explosé.
- Les bagarres entre jeunes ont connu une hausse, avec des protagonistes de plus en plus violents, armés de barres de fer et de couteaux.
Dans le canton de Fribourg
- Les violences domestiques ont augmenté de 5%. Dans 15% des cas portés à la connaissance de la police, une mesure d'éloignement du domicile a été prononcée pour l'auteur.
- Les infractions au patrimoine ont enregistré une baisse de 2%, notamment pour les vols par effraction (-15%).
- Les cas d'incivilités urbaines et des troubles à la tranquillité publique ont augmenté.
- La criminalité numérique a enregistré un bond de 13%, avec plus de 570 plaintes.
- Au total, la police est intervenue à 741 reprises pour des rassemblements de personnes. Plus de 800 amendes d'ordre ont été délivrées.
Dans le canton de Vaud
- Les violences domestiques ont diminué l'an dernier dans le canton. Ainsi en 2020, plus d'un quart (28%) des cas ont débouché sur l'expulsion de l'auteur de son domicile.
- Les cambriolages ont chuté de 25%.
- Les escroqueries ont augmenté de 9%.
- Les troubles à la tranquillité publique ont explosé avec un bond de 61%.
- Il n'y a eu aucune attaque de transporteur de fonds en 2020. En cause notamment: les restrictions de circulation aux frontières liées à la pandémie.
Dans le canton du Jura
- Les violences domestiques ont enregistré une hausse de 46%.
- La cybercriminalité a poursuivi sa progression avec 170 affaires contre 140 en 2019.
Dans le canton de Neuchâtel
- Les violences graves ont reculé de 29% dans le canton qui n'a connu aucun homicide depuis octobre 2017.
- Il n'y a pas eu de hausse de violence domestique pendant le semi-confinement.
- Les violences moyennes sont à la hausse (+8%), comparée à 2019. L'activité des bandes a eu un impact significatif sur la statistique. Le nombre d'auteurs mineurs a augmenté 36% en 2020.
- Les vols à l'arraché ont augmenté de 75% et les brigandages de 20%.
- Les infractions liées à la cybercriminalité ont augmenté de 55%. La plupart de ces dernières concernent des escroqueries, comme l’abus de systèmes de paiement en ligne.
Dans le canton du Valais
- La cybercriminalité et les violences domestiques sont en hausse.
- Les vols par effraction ont chuté de 45,7% en cinq ans.
- Dans le domaine des stupéfiants, la police cantonale s'inquiète de la démocratisation de la cocaïne.
- Les accidents de la circulation sont en baisse. Plus du 93% des personnes contrôlées en matière de vitesse et d'alcoolémie respectent les prescriptions légales.
- Lors de la première vague de la pandémie, de mars à mai 2020, 2345 amendes ont été distribuées et 133 cas dénoncés au Ministère public. (ats/hkr)
L'organisatrice de la conférence interrompue mardi livre son témoignage à watson. Nous avons aussi recueilli le point de vue de la coordinatrice du groupe LGBTIQ+ du Parti socialiste genevois.
Mardi soir, il n’y a pas que les fiches du conférencier Eric Marty qui ont été déchirées par des activistes LGBTIQ+. «Les miennes aussi», raconte l’organisatrice de la conférence, Nathalie Piégay, directrice du Département de français moderne de l’Université de Genève, où les faits se sont produits. Eric Marty, professeur à l’Université de Paris, invité à présenter son livre «Le sexe des modernes» (éditions Le Seuil), n’avait pas prononcé trois mots lorsqu’une «trentaine d’activistes masqués», rapporte Nathalie Piégay, ont fait irruption dans la salle Ferdinand-de-Saussure, située dans le bâtiment d’Uni Bastions.