Le sous-variant d'Omicron, identifié au printemps dernier, ne cesse de progresser dans le monde. Au mois de juillet, la France comptait 35% de contaminations, rappelle la Tribune de Genève. Eris, du nom de cette souche, fait désormais partie des mutations à surveiller selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
En Suisse, Eris se propage également. Le quotidien genevois explique cependant que les chiffres absolus restent pour le moment très faibles, faute d'échantillons fournis.
Cité, le porte-parole de l'OFSP informe que les contaminations devraient augmenter ces prochaines semaines dans le pays, notamment avec la rentrée scolaire.
L'épidémiologue bâloise Emma Hodcroft, qui s'exprime également dans la Tribune de Genève, se veut tout de même rassurante. Eris comporte en effet une modification génétique au niveau de la protéine Spike, visée par les vaccins, mais «rien que nous n'ayons déjà vu par le passé», assure-t-elle.
Quant aux symptômes, ils semblent similaires à ceux d'Omicron: toux, maux de tête et de gorge, éternuements et douleurs musculaires.
La Tribune de Genève, citant Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale à l’Université de Genève, explique qu'il faudra désormais surveiller les hospitalisations dues aux cas graves en Suisse. Et de rappeler: