1,7 milliard de francs pour les allocations de perte de gain, 900 millions pour la participation fédérale aux aides pour les cas de rigueur et 800 millions afin de financer les indemnités liées aux réductions de l'horaire de travail. Voilà les demandes du gouvernement suisse formulées en février au Parlement. Jeudi, soit un mois plus tard, ces trois crédits ont été acceptés tacitement. Selon Johanna Gapany (PLR/FR), ils doivent financer la prolongation des mesures de lutte contre la pandémie décidées en décembre dernier par le Parlement.
Au vu de l'évolution actuelle de la situation pandémique et à la suite de la levée de la plupart des mesures par le Conseil fédéral, il est probable que ces crédits ne seront pas totalement épuisés, ce qui serait le signe d'une reprise solide, a-t-elle souligné, mais ce n'est pas totalement acquis.
Cette décision survient après que le Conseil national avait refusé mardi une proposition de l'UDC de réduire les deux premiers crédits de moitié.
Dans la foulée, les sénateurs ont accepté par 36 voix contre 5 de mettre à disposition du Conseil fédéral de manière préventive les fonds nécessaires à la conclusion des accords de garantie d'achat avec les fabricants de médicaments pour les personnes immunosupprimées, ainsi que pour l'achat de ces médicaments. Cent millions de francs sont ainsi prévus pour 2022.
Si les Chambres fédérales valident cette proposition, les fonds ne pourront être débloqués que si les bases légales les plus conformes à la situation existent, a précisé la députée PLR. (ats/mnd)