
image: shutterstock
La hausse massive du nombre de cas de Covid-19 en Suisse augmente les risques de santé publique à long terme, alerte certains experts.
16.01.2022, 10:3116.01.2022, 14:40
Plus le nombre de cas de Covid-19 augmente en Suisse, plus le risque des dommages à long terme croît également, mettent en garde deux experts dans la presse dominicale. Ils demandent un relevé systématique des cas de Covid long.
Covid long délaissé
«Il n'existe pas de registre central qui rassemble tous les cas de Covid long», remarque le neuroscientifique Dominique de Quervain dans un entretien diffusé dimanche par le SonntagsBlick. «De telles données seraient pourtant importantes pour en savoir plus sur l'importance de la maladie en matière de santé publique». Il poursuit:
«Seuls les cas les plus graves de Covid long sont enregistrés dans le registre de l'assurance invalidité (AI). Les Covid longs passent inaperçus»
«Un problème majeur»
L'infectiologue bâlois Manuel Battegay souhaite, lui aussi, un recensement systématique des cas de Covid long. Il précise:
«Un registre serait une bonne chose, mais une étude à l'échelle de la Suisse serait encore mieux»
Il indique qu'une telle étude devrait aller en profondeur et recenser les cas de manière détaillée.
L'expert note que l'on ne sait toujours pas comment les symptômes du Covid long sont corrélés à la gravité de l'infection. «Et pour Omicron, nous en savons encore moins». Selon lui:👇
- Les personnes qui ont été traités en soins intensifs présentent davantage de symptômes de Covid long.
- Même après une infection bénigne, des Covid longs peuvent apparaître.
Seule la charge des hôpitaux joue un rôle pour les politiciens dans l'adoption ou la levée des restrictions pour lutter contre le coronavirus, déplore Dominique de Quervain. «Or, le Covid long pourrait être un problème majeur de santé publique». (jug/ats)
Suite au coup de force d'activistes le 17 mai dernier et à la décision du rectorat d'entamer des poursuites pénales, l'association faîtière des étudiants de l'Université de Genève contre-attaque.
L’épreuve de force est montée d’un cran. Lundi 23 mai, la CUAE, l’association faîtière des étudiants de l’Université de Genève (UNIGE) a déployé une banderole géante dans le hall d’Uni Mail: «ÉTUDIANT-E-X-S RÉPRIMÉ-E-X-S: LE MALAISE», est-il écrit en lettres majuscules. Cette action est une réponse à la décision du rectorat de déposer une plainte pénale contre les personnes qui, le 17 de ce mois, dans les locaux de l’UNIGE, ont interrompu avec violence une conférence du professeur français Eric Marty, auteur du livre «Le sexe des modernes», jugé transphobe par les perturbateurs, des transactivistes.