
Daniel Koch, lors d'une conférence de presse à Berne en mai 2020.Image: KEYSTONE
L'ancien délégué de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) au Covid-19 est revenu sur la fermeture des écoles et des maisons de retraite pendant la première vague de la pandémie.
16.03.2023, 04:4216.03.2023, 06:27
Daniel Koch regrette le confinement des maisons de retraite et la fermeture des frontières décidés pendant la pandémie de coronavirus. Le lockdown de 2020 était en revanche inévitable, indique-t-il jeudi dans la presse alémanique:
«Nous avons été soumis à une forte pression de la part des autres pays. Il est illusoire de croire que l'on peut prendre des décisions de manière totalement autonome dans une telle situation»
La décision de fermer les écoles par exemple a été prise sous la pression de l'étranger, selon l'ancien délégué de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) au Covid-19:
«Nous voulions en fait laisser les écoles ouvertes, mais lorsque la France a fermé les siennes , il est vite apparu que nous devions suivre»
Les fermetures n'étaient pas absolument nécessaires d'un point de vue épidémiologique, «mais elles permettaient bien sûr d'envoyer un message fort».
Fermeture des frontières inutiles
Les droits fondamentaux des personnes vivant en maison de retraite ont en outre été trop fortement restreints lors des interdictions de visites ou de sorties dans les EMS, admet-il:
«Les fermetures des frontières ont été inutiles. Le trafic de marchandises a continué malgré tout, des centaines de milliers de chauffeurs de camion franchissant les frontières européennes chaque jour.»
Daniel Koch estime en revanche que la Suisse n'a pas réagi trop tard après le début de la pandémie. «Il est vrai qu'au tout début, nous avons sous-estimé la vitesse à laquelle l'épidémie allait se propager en Europe. Mais la Suisse a par exemple été le premier pays à interdire les grandes manifestations», explique-t-il. (ats/jch)
Est-ce que le covid long existe vraiment? On fait le point.
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
En 1975, les CFF mirent en service une nouvelle ligne, ce qui n’était plus arrivé depuis des décennies. Longue de près de huit kilomètres, la ligne de l’Heitersberg relie la vallée de la Limmat à Lenzbourg. L’une de ses nombreuses particularités était d’accueillir le nouveau train intervilles Swiss Express.
L’emplacement était inhabituel pour un discours d’inauguration en grande pompe. Le pupitre était installé sur la rambarde d’un pont de chemin de fer, lui-même situé sous un autre pont de chemin de fer. C’est dans ce cadre dominé par le béton que la nouvelle ligne de l’Heitersberg fut inaugurée le 1er juin 1975.