Suisse
Crime

En 2020, on compte 24 400 infractions numériques en Suisse

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En 2020, près de 16 000 Suisses se sont fait avoir sur Internet

La grande majorité des 24 398 cybercrimes concernent des cyber-escroqueries. A noter que, selon les statistiques, les femmes se font bien moins avoir que les hommes.
22.03.2021, 11:3122.03.2021, 16:00

Arnaques liées aux magasins en ligne, aux annonces immobilières ou encore aux sentiments: lundi, pour la première fois, l'Office fédéral de la statistique (OFS) a publié les données de la cybercriminalité 2020. Cela concerne 24 398 infractions. A titre de comparaison, 32 819 cambriolages ont été dénombrés la même année.

Trois domaines se distinguent

  1. La «cybercriminalité économique» représente une part de 84,2%. C'est le gros morceau. Est compris là-dedans tout ce qui a trait à la «cyberescroquerie». C'est clairement la catégorie la plus exposée, avec un total de 16 395 infractions.
  2. Les «cyberdélits sexuels» avec 10,7%.
  3. Les «cyberatteintes à la réputation et pratiques déloyales» avec 5,1%.

Comment se répartissent les lésés?

On dénombre 15 714 lésés qui se répartissent ainsi:

  • 8056 hommes (51,3%).
  • 5822 femmes (37%).
  • 1834 personnes morales (11,7%).

L'OFS, note, pour finir, qu'il faut garder à l’esprit que ces chiffres concernent exclusivement ceux qui ont été portés à la connaissance de la police. (jah)

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Condamné à 9 ans de prison pour son comportement envers les femmes
Le tribunal cantonal valaisan a condamné un Roumain à 9 ans de prison ferme pour contrainte sexuelle et viol. L'homme a écopé d'une peine d'un an supérieure à celle rendue en première instance et a vu son expulsion du territoire suisse pour 15 ans confirmée.
Comme en première instance, l'homme établi dans le Valais central a été reconnu coupable de contrainte, contrainte sexuelle, tentative de contrainte sexuelle, viol, tentative de viol et actes d'ordre sexuel avec des personnes hospitalisées, détenues ou prévenues. Cette dernière infraction a eu lieu dans son cadre professionnel d'infirmier. Le Tribunal cantonal (TC) a donné raison à l'accusé dans un seul cas, les faits n'étant pas suffisamment définis.
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