La grande majorité des 24 398 cybercrimes concernent des cyber-escroqueries. A noter que, selon les statistiques, les femmes se font bien moins avoir que les hommes.
22.03.2021, 11:3122.03.2021, 16:00
Arnaques liées aux magasins en ligne, aux annonces immobilières ou encore aux sentiments: lundi, pour la première fois, l'Office fédéral de la statistique (OFS) a publié les données de la cybercriminalité 2020. Cela concerne 24 398 infractions. A titre de comparaison, 32 819 cambriolages ont été dénombrés la même année.
Trois domaines se distinguent
- La «cybercriminalité économique» représente une part de 84,2%. C'est le gros morceau. Est compris là-dedans tout ce qui a trait à la «cyberescroquerie». C'est clairement la catégorie la plus exposée, avec un total de 16 395 infractions.
- Les «cyberdélits sexuels» avec 10,7%.
- Les «cyberatteintes à la réputation et pratiques déloyales» avec 5,1%.
Comment se répartissent les lésés?
On dénombre 15 714 lésés qui se répartissent ainsi:
- 8056 hommes (51,3%).
- 5822 femmes (37%).
- 1834 personnes morales (11,7%).
L'OFS, note, pour finir, qu'il faut garder à l’esprit que ces chiffres concernent exclusivement ceux qui ont été portés à la connaissance de la police. (jah)
Les spéculations sont allées bon train ces dernières semaines dans les médias tessinois quant à savoir pourquoi le nom de l'ancien conseiller national ne figurait pas dans le procès-verbal d'accident qui a lieu au mois de novembre.
Le ministère public tessinois a ouvert une enquête pénale à la suite de l'accident de la route dans lequel le conseiller d'Etat Norman Gobbi a été impliqué en novembre. La procédure vise à déterminer si un délit a été commis dans le cadre de l'incident et lors de la procédure d'établissement des faits qui a suivi.