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La nouvelle ministre suisse des finances, Karin Keller-Sutter, prédit des mesures d'économie. «Pas seulement pour l'année 2024, mais aussi pour les années suivantes», avertit-elle samedi dans la Südostschweiz.
14.01.2023, 14:1218.01.2023, 11:08
Il y a eu plus de dépenses qui n'ont pas été financées en contrepartie, a poursuivi Mme Keller-Sutter. Cela signifie pour le Conseil fédéral, puis pour le Parlement, qu'il faut se restreindre et faire des économies pour pouvoir respecter le frein à l'endettement.
Pendant la pandémie, la Confédération a eu recours à un budget extraordinaire pour la première fois depuis la crise financière de 2007, note Mme Keller-Sutter dans un entretien diffusé par la Südostschweiz. «Et nous avons accumulé 30 milliards de francs de dettes. Ce n'est pas rien». Elle ajoute:
«Bien sûr que nous avons dû agir, mais on ne verra qu'à l'avenir si nous avons bien fait ou si c'était trop»
Elle constate que les aides étatiques sont presque devenues une évidence. Avec la hausse des prix de l'énergie, «la première chose que j'ai entendue de la part d'une fédération économique était qu'il fallait des crédits de transition de l'Etat. Mais on ne peut pas amortir tous les risques de l'entreprise».
Les indicateurs pour le budget 2024 de la Confédération sont en cours d'élaboration, précise la libérale-radicale saint-galloise. Ils devraient être adoptés à la fin janvier. (chl/ats)
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