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Le Covid a fait tousser l'industrie Suisse qui espère ne pas rechuter

Le Covid a fait tousser l'industrie Suisse qui espère ne pas rechuter

Ein Mitarbeiter bearbeitet einen wichtigen Auftrag fuer den Eisenbahnsektor der Firma Tenconi, ein in der Metallverarbeitung taetiges Unternehmen, am Dienstag, 14. April 2020, in Airolo. Unter Einhalt ...
Le repli mondial lié à la crise sanitaire n'a épargné aucun fabricant.keystone
Le secteur industriel a payé un lourd tribu au coronavirus: 6000 emploi biffés, près de 10% de chute des revenus. Retour sur une année tumultueuse et la crainte d'une nouvelle vague.
24.02.2021, 15:3128.02.2021, 09:22
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Un ralentissement mondial fortement ressentit

L'industrie, en Suisse, est fortement dépendante des exportations. Dans ce contexte, le repli mondial lié à la crise sanitaire n'a épargné aucun fabricant. Cela s'est soldé par la disparition de 6000 emplois entre janvier et fin septembre. L'industrie des machines, des équipements électriques et des métaux employait alors 318 300 personnes.

Sur la période la branche a vu ses revenus chuter de 9.8% au regard de 2019. Le repli des envois à l'étranger a affecté l'ensemble des marchés, observe Swissmem, la faîtière de la branche. Les exportations à destination des Etats-Unis ont chuté de 12,6%, celles vers l'Union européenne de 11,9%, alors que les livraisons en Asie ont un peu mieux résisté, la baisse se fixant à 7,5%.

Allègement des mesures,
le second souffle

Après l'effondrement du deuxième trimestre, l'allègement des mesures sanitaires s'est finalement traduit par une reprise durable des affaires, note Swissmem. Ainsi, les entrées de commandes ont retrouvé, au quatrième trimestre, un niveau quasiment équivalent à 2019.

L'embellie devrait se poursuivre cette année. Les attentes des entreprises de la branche pour les douze mois à venir sont également plus optimistes qu'elles ne l'étaient à la fin du troisième trimestre 2020.

Le secteur tremble à l'idée d'une troisième vague

Si les perspectives semblent prometteuses, Swissmem ne manque, toutefois, pas d'évoquer les craintes subsistant quant à l'irruption d'une éventuelle troisième vague de la crise sanitaire, laquelle conduirait inéluctablement à un nouvel effondrement global.

Déjà un appel à l'aide pour 2021

Dans le contexte de l'affaiblissement de la demande, l'an dernier, des entreprises avaient recouru aux réductions d'horaires de travail. Ces firmes atteindront donc, cette année, la durée d'indemnisation maximale du chômage partiel fixée à 18 mois.

Afin d'éviter de nouveaux licenciements en raison de la pandémie dans les entreprises particulièrement touchées, la durée maximale de l'indemnité en cas de réduction de l'horaire de travail doit être portée à 24 mois, demande le président de la faîtière Martin Hirzel. (ats/jah)

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