L'empreinte de l'Etat a fortement augmenté ces dernières années. Pour maîtriser sa croissance, le laboratoire d'idées libéral Avenir Suisse avance de nouvelles propositions, dont l'instauration d'une «semaine de suppressions» réglementaires:
Le think tank propose également d'introduire une référence («benchmarking») des salaires dans les domaines pour lesquels la concurrence en main-d'oeuvre est forte.
La fondation propose également que les postes dans l'administration soient, dans la mesure du possible, occupés par des personnes qui ont travaillé un certain nombre d'années dans le secteur privé. Cela permettrait d'une part à l'Etat de mieux comprendre le fonctionnement des organisations privées, mais aussi aux fonctionnaires de retourner plus facilement dans le secteur privé.
Ces trois «nouvelles approches» sont issues de l'étude «Croissance de l'Etat: la juste mesure. Quatre perspectives sur l'évolution de l'empreinte étatique en Suisse», publiée mercredi:
L'influence de l'Etat augmente également dans le secteur privé, par le biais de subventions et de privilège. Les fonds publics alloués au secteur du tourisme, corrigés de l'inflation, ont par exemple plus que triplé en 30 ans, souligne le groupe de réflexion.
Outre les propositions mentionnées précédemment pour «maîtriser la croissance de l'Etat», Avenir Suisse rappelle que le frein à l'endettement est «d'une importance cruciale».
Et de mentionner également d'autres propositions qui ont déjà été débattues, dont le référendum financier au niveau fédéral, l'amélioration de la transparence des analyses d'impact de la réglementation, l'application de la règle «one in, one out» pour les règlementations ou la saisie et publication centralisées de toutes les aides et subventions.(ats/jch)