Soutenus par Unia, les employés se sont réunis dès 04h00 lundi matin en assemblée générale, indique le syndicat. La réunion doit se poursuivre toute la matinée, dans le but d'«affiner les revendications sur les mesures d'accompagnement à la fermeture du site».
«Le groupe Migros refuse toujours d'ouvrir des négociations sur l'accompagnement relatif à la fermeture», déplorait Unia à la mi-journée. Des propositions ont été adressées «afin de débloquer les négociations».
En attendant, la grève a été reconduite pour une quatrième journée, alors que Micarna avait exigé des employés qu'ils reprennent le travail ce lundi à 05h00.
Pour Unia, les négociations avec la direction doivent porter notamment sur les conditions de transferts dans d'autres entités du groupe et sur les pré-retraites qui sont jugées «largement insuffisantes».
La semaine dernière, Migros avait répondu qu'il ne considérait pas Unia comme un partenaire social et que celui-ci n'était donc «pas pertinent» pour des négociations. Le géant orange avait indiqué que des discussions avaient bien eu lieu, mais avec d'autres partenaires, à savoir l'Association du personnel de la boucherie et la Commission nationale du groupe Migros.
«Nous avons négocié un plan social avec nos partenaires sociaux, qui sera appliqué», avait affirmé une porte-parole de Migros. (ats/sia)