On estime que 1,3 million de civils fuyant les combats ont trouvé refuge à Rafah. La zone constitue par ailleurs un conduit vital pour l'aide humanitaire à Gaza, rappelle samedi le DFAE sur X. Avant la guerre, Rafah ne comptait que 300 000 habitants environ.
Vendredi, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a demandé à l'armée de lui soumettre un «plan combiné» d'«évacuation» des civils et de «destruction» du Hamas dans cette ville. Israël ne peut pas atteindre ses objectifs de guerre si les positions du Hamas y sont maintenues, avait-il argumenté.
La Suisse officielle est loin d'être la seule à s'inquiéter de l'annonce de Netanyahu. Ces derniers jours, le gouvernement américain s'est lui aussi clairement prononcé contre une action militaire à Rafah. L'Allemagne et l'Arabie Saoudite ont également mis en garde samedi contre la «catastrophe humanitaire» que provoquerait une telle intervention. (vz/ats)