Pour des raisons de sécurité et de confidentialité, le président du Forum économique mondial, Borge Brende, dit ne pas pouvoir révéler qui fera le déplacement. Mais dans une interview samedi au Blick, il promet «l'une ou l'autre surprise». Le futur gouvernement américain «laissera une grande empreinte à Davos», affirme-t-il.
Le WEF se déroule cette année dans un contexte géopolitique difficile, remarque le dirigeant. Il se déclare néanmoins optimiste quant à l'évolution de l'économie mondiale, qui devrait croître de 3% en 2025.
Ayant pour thème «Collaborer pour l'ère de l'intelligence», la réunion se penchera cette année sur le rôle de la connaissance et de la technologie. L'intelligence artificielle fait également partie des secteurs de l'économie dont la croissance est la plus rapide, note le Norvégien. «Nous nous dirigeons vers une nouvelle ère de la réalité industrielle, dans laquelle la connaissance et l'intelligence constituent la base».
Le président du WEF rejette les accusations de discrimination portée à l'encontre du fondateur du WEF Klaus Schwab. Borge Brende souligne cependant que le sujet est pris très au sérieux. «Une commission spéciale, dirigée par le directeur d'Axa Thomas Buberl, enquête sur ces accusations afin de faire évoluer le forum».
En juin 2024, le Wall Street Journal a fait état d'une culture de travail misogyne et raciste au sein de l'institution. Une plainte pour racisme et discrimination a été déposée en juillet contre le WEF et son fondateur par une employée afro-américaine, suite à l'enquête du journal américain.
La plaignante affirme que son poste a été supprimé après son congé maternité et qu'elle a été remplacée par une femme blanche qui n'était pas enceinte. Le WEF avait dénoncé de «fausses allégations». (ats)