Le CHUV pourrait supprimer 50 postes
Des postes à l'interne du CHUV ont déjà été identifiés et pourront être proposés aux personnes concernées. Certains profils pourraient aussi intéresser et rebondir au sein de l'Université de Lausanne (UNIL), relève Claire Charmet, directrice du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV), contactée par Keystone-ATS.
Elle précise qu'il n'est encore pas possible de déterminer si des collaborateurs devront être licenciés, et si oui combien. Ces éléments seront connus à l'issue de la période de négociations.
Un plan social pourra comprendre, selon le résultat des négociations, «un dispositif d'accompagnement personnalisé, des mesures de mobilité, de formation et de reconversion», ajoute le Conseil d'Etat vaudois dans son communiqué. Il indique avoir «validé» les changements proposés par le CHUV.
Recentrer les ressources
Pour justifier cette réorganisation, l'hôpital vaudois relève que l'oncologie se trouve actuellement «au centre de multiples évolutions», entre progrès scientifiques qui s'accélèrent, coûts de développement qui augmentent et ressources publiques qui doivent être gérées avec rigueur. Il ajoute qu'un bilan, mené par les partenaires académiques et institutionnels, a mis en évidence «la nécessité de recentrer les moyens disponibles sur les recherches offrant les meilleures perspectives cliniques.»
Claire Charmet évoque aussi «la réévaluation» de certains projets de recherche à long terme. Elle souligne également que le CHUV souhaite davantage axer ses ressources sur la recherche clinique, plutôt que sur la recherche fondamentale. (sda/ats/svp)
