Le festival s'ouvre mardi à 17h00 par du cirque graphique aux Balcons de la Mercerie, un spectacle adapté au jeune public dès 3 ans. «TRAIT(s)» met en scène une artiste, qui va dessiner sur le sol avec sa roue Cyr tout en étant accompagnée par un musicien. Dans «Pour un temps sois peu», une femme trans racontera son cheminement. Ce monologue intime, poignant et coup de poing questionne le genre et l'identité.
La soirée se poursuivra avec d'autres prestations de cirque, de la musique, de la danse et du théâtre.
La manifestation investit vingt lieux du quartier historique de la Cité, dont trois nouvelles scènes. Dix-huit projets «satellites» sont aussi proposés, dont une pièce déambulatoire dans le quartier des Faverges, une prestation inclassable à Plateforme 10 et des «afters» à l'usine Tridel qui dureront jusqu'au bout de la nuit.
Le festival reste fidèle à sa ligne pluridisciplinaire, ouverte aux artistes des cinq continents.
Le big band Minyo Crusader revisitera les chansons traditionnelles japonaises avec des rythmes latino. La catalane Marina Herlop se livrera à des acrobaties vocales. Et sur la place du Château, la Tanzanienne Siti Muharam fera résonner le taarab, dont son arrière-grand-mère a été l'icône.
Pour cette édition, 24 nationalités différentes se côtoient, dont plusieurs Helvètes comme le Zurichois Chistian Zehnder et son yodel revisité, la Grisonne Mel D et son folk ou encore la rappeuse lausannoise Nathalie Froehlich. L'an dernier, le festival ouvert à tous les types de publics avait attiré plus de 100 000 personnes. (mbr/ats)