La hausse des loyers n'est pas la seule qui va nous frapper et c'est un problème
Avec l'augmentation du taux d'intérêt de référence, les ménages à faibles revenus sont exposés à de plus grands risques de pauvreté, avertit Caritas. Combinées à l'inflation, les charges financières deviennent «de plus en plus insupportables».
Près de la moitié des locataires verront leur loyer augmenter cet automne, dénonce l'ONG dans un communiqué. Pour une famille de quatre personnes payant actuellement 1800 francs de loyer, la hausse sera de 136 francs en raison:
- De la hausse du taux d'intérêt de référence (54 francs).
- De la hausse des loyers due au renchérissement (37 francs).
- De la hausse des charges (45 francs pour un chauffage au mazout).
L'organisation craint que cette évolution n'entraîne une précarisation de la classe moyenne inférieure. De plus en plus de personnes qui vivaient jusqu'à présent au-dessus du seuil de pauvreté sont concernées.
Pour l'organisation, la mise à disposition de davantage de logements abordables est de plus en plus urgente. En outre, des subventions pour les loyers ainsi que d'autres formes d'aides financières directes sont nécessaires. (jah/ats)