Cette décision vise à prévenir la violence, a indiqué lundi le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM), mais pas uniquement. Les caméras pourraient aussi être utilisées pour élucider les agressions, en plus de leur effet préventif.
Le SEM se base sur les modifications de la loi sur les étrangers, entrées en vigueur le 1er avril 2020, selon lesquelles les enregistrements vidéo des centres peuvent être conservés pendant quatre mois et utilisés dans le cadre de procédures administratives ou pénales. Ils ne peuvent toutefois être analysés que par les autorités pénales.
Lors de l'installation des caméras, le SEM tient compte de la vie privée, a précisé M. Kormann. La surveillance des douches, des toilettes, des chambres à coucher et des autres pièces similaires est donc «strictement interdite». Dans les zones communes «dans lesquelles il ne peut être question de vie privée et d'intimité», elle est possible, note le SEM. (ats)