Un mardi de novembre dernier, une cliente de 54 ans est entrée dans un magasin Migros du district d'Aarau. Elle s'est rendue au rayon des fruits et légumes et a pesé quelques bananes. Mais apparemment, elle les trouvait trop chères. Comme on a pu le constater plus tard, elle a échangé les bananes pesées contre des bananes plus grosses.
La femme a fait de même avec les carottes. Et ce n'est pas tout: elle a rempli un sac de pommes de terre, les a pesées et a collé la fiche sur le sac. Ensuite, elle a rajouté d'autres pommes de terre dans le sac. «L'accusée a ainsi falsifié le poids et le prix réels des fruits et légumes», peut-on lire dans l'ordonnance pénale qui vient d'entrer en vigueur.
Cela n'en valait définitivement pas la peine. Car à l'amende de 100 francs pour fraude mineure s'ajoutent des frais d'ordonnance pénale de 300 francs.
Quelques semaines plus tard, un homme de 63 ans a tenté une astuce du même style dans un autre magasin Migros. Le 19 janvier, il a mis dans son panier un filet de saumon d'une valeur de 44 francs. Avant de se rendre à la caisse du self-checkout, il a toutefois recouvert l'étiquette de prix et le code-barres d'une étiquette adhésive pour une banane d'une valeur de 75 centimes.
Apparemment, Migros l'a remarqué, mais n'est pas intervenu immédiatement. Moins de deux semaines plus tard, l'homme a répété son plan. Cette fois-ci, il a recouvert l'étiquette du filet de saumon qui coûtait 34 francs par celle d'un gingembre à 45 centimes.
Une mauvaise stratégie puisqu'il a finalement été condamné à une amende de 400 francs et devra aussi régler des frais d'ordonnance pénale de 500 francs. Sans oublier des frais de police de 15 francs.
(Traduit et adapté par Chiara Lecca)