Il y a quelques mois, l'affaire avait ému le canton de Neuchâtel, comme le rappellent, vendredi, nos confrères d'Arcinfo. Un jeune homme de 28 ans racontait s'être fait taillader une croix gammée sur le visage. Il aurait été la cible d'une bande de jeunes néonazis parlant allemand, pour des motifs, selon lui, «racistes». D'importants moyens avaient alors été déployés par la police pour découvrir le fin mot de cette histoire.
En fait, il s'avère que ce récit n'était rien d'autre... qu'un énorme mensonge.
Comme l'indique le Ministère public, plusieurs détails semblaient effectivement «curieux». Le témoignage présentait pas mal de contradictions et d'anomalies suspectes.
L'enquête a finalement conclu que «les faits n'avaient pas pu se dérouler comme le soutenait» le Neuchâtelois. La croix gammée tracée à vif sur sa joue est de son propre fait.
Conclusion de cette affaire abracadabrante: la plainte a été classée et la justice s'est retournée contre lui pour avoir induit la justice en erreur. (mbr)