Selon ses autorités, le canton de Neuchâtel n'est pas la proie des gangs
Non, la criminalité liée à de la rivalité entre bandes de jeunes n'est pas en hausse dans le canton de Neuchâtel, a déclaré le conseiller d'Etat Alain Ribaux. Il a répondu à des interpellations de députés, inquiètes après le décès en septembre d'un Chaux-de-Fonnier à Lausanne.
«Il n'y a pas de recrutement de membres d'une bande sur les réseaux sociaux», a ajouté le conseiller d'Etat, en charge de la police.
Comment fonctionnent les bandes?
Ces groupes sont plutôt désorganisés et se rencontrent au gré des opportunités. Les jeunes concernés sont âgés de 15 à 25 ans, en rupture scolaire ou professionnelle et en quête de reconnaissance.
En lien avec ces bandes rivales, la police a procédé à des rappels à la loi, à des interpellations et à des mises en détention. Elle fait également de la veille sur les réseaux sociaux.
Outre le décès d'un Chaux-de-Fonnier à Lausanne, des suites d'un coup de couteau porté par un jeune Biennois, le député UDC Niels Rosselet-Christ s'inquiétait de braquages qui ont eu lieu dans le secteur de la gare de la Métropole horlogère.
Que compte faire la police?
«Outre sa présence sur le terrain, la police a procédé à des actions de dissuasion et à des interpellations», lui a répondu Alain Ribaux.
La Verte Cloé Dutoit a voulu notamment savoir si des mesures concrètes de prévention ont été prises en lien avec la délinquance juvénile. «L'école fait son travail de prévention et va poursuivre son action», a expliqué la conseillère d'Etat Crystel Graf, en charge de la formation.
L'école travaille en réseau, notamment avec la police. Pour la prévention et la prise en charge, la collaboration a été renforcée. (mbr/ats)