Ignazio Cassis, ministre des Affaires étrangères de la Suisse, s'exprime mardi au siège des Nations Unies.Keystone
A New York, le chef de la diplomatie a répété l'attachement suisse à une solution à deux Etats, alors que le Premier ministre israélien a rejeté ce scénario il y a quelques jours.
23.01.2024, 23:2124.01.2024, 07:14
Le conseiller fédéral Ignazio Cassis appelle le Conseil de sécurité de l'ONU, malgré les violences au Proche-Orient, à «ne pas céder à la frustration». Mardi devant l'organe, il a réaffirmé le besoin de deux Etats, en opposition aux déclarations de Benjamin Netanyahu.
Devant les autres membres de l'organe onusien, le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) a demandé la libération «immédiate et inconditionnelle» des otages détenus par le Hamas:
«La violence semble ne plus avoir de limite en Israël comme dans les territoires palestiniens»
Ignazio Cassis
Malgré deux résolutions du Conseil, tous les otages n'ont pas été relâchés, des civils sont tués chaque jour et le droit international humanitaire (DIH) reste violé, a-t-il encore dit.
Selon lui, aucune paix durable ne sera atteinte sans «consensus politique régional». Il a répété que la Suisse est prête à réunir les acteurs clés du conflit. (ats/jch)
Une commission du Conseil des Etats vient d'approuver un crédit de 660 millions pour l'armée suisse et demande une hausse du plafond des dépenses, afin de pouvoir renforcer la défense du pays.
L'armée suisse doit pouvoir acquérir des moyens de défense sol-air de moyenne portée. La commission de politique de sécurité du Conseil des Etats demande un crédit d'engagement de 660 millions de francs pour combler une lacune dans ce domaine.