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Pierre Maudet: la presse romande souligne le retour du «phénix»

Une personne passe devant les affiches electorales du deuxieme tour de l'election du Conseil d'Etat, l'affiche du parti Socialiste et les Verts avec les candidats, Carole-Anne Kast, Ant ...
Les affiches électorales du deuxième tour de l'election du Conseil d'Etat, à Genève.Image: sda

Pierre Maudet: la presse romande souligne le retour du «phénix»

Au delà de cette victoire symbolique, les journaux romands attendent surtout du nouveau gouvernement qu'il agisse en faveur des Genevois.
01.05.2023, 06:0501.05.2023, 07:43
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«Phénix», «bête politique»: la presse ne manque pas de souligner le retour surprise du magistrat déchu Pierre Maudet au Conseil d'Etat.

«Et s'il n'y avait qu'un seul vrai vainqueur dans ces deux tours des élections genevoises?»
Le 24 Heures

«La bête politique aura surmonté ses condamnations en justice en passant outre sa condamnation au Tribunal fédéral», poursuit le journal vaudois.

«Son charisme et son talent oratoire y sont assurément pour quelque chose», analyse Bayron Schwyn dans les titres du groupe ESH, tout en pointant les méthodes populistes du Genevois:

«Mais le phénix pourra-t-il seulement tenir ses promesses électorales dans le nouveau collège? Rien ne le garantit»

«Fin des genevoiseries»

Quoi qu'il en soit, sa rédemption, Pierre Maudet l'a obtenue souligne Le Temps, qui espère désormais voir «la fin des genevoiseries»:

«Les citoyens sont clairs. Quel que soit l'avis qu'on puisse avoir sur l'homme et son parcours, l'histoire est finie»

Avec une majorité de droite au parlement et au gouvernement, les autorités n'ont plus d'excuses. «La législature devrait être celle d'un meilleur fonctionnement», conclut le quotidien.

«Sur le papier, la dynamique s'avère très prometteuse: trois nouvelles personnalités, Pierre Maudet dans un rôle à réinventer et une gauche minoritaire mais expérimentée et combative»
La Tribune de Genève

Trois composantes qui présentent autant de potentialités intéressantes que de risques de blocage, mais «les circonstances exigent que l'équipe laisse le passé de côté et s'entende pour passer à l'action», toujours selon le quotidien genevois.

Reste encore au conseil d'Etat de se décider sur la répartition des dicastères. «On verrait mal Pierre Maudet à Justice et police, comme on imagine difficilement Delphine Bachmann, cadre du groupe suisse de cliniques privées Hirslanden, à la Santé», souligne Le Courrier. (ats/jch)

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