Il s'agit d'un «processus en cours», dit le Conseil d'Etat genevois quand il est interrogé sur les dissensions au sein du département de Pierre Maudet et qu'il se refuse à tout commentaire.
Si la presse aime Pierre Maudet, pour les gros titres qu'elle peut faire, pas sûr que ce soit le cas de ses employés. Démissions, arrêts maladie des cadres supérieurs en hausse, notamment celui de la médecin cantonale Aglaé Tardin, mutation demandée par son Secrétaire général Jean-Christophe Bretton qui ne supporte plus ses pratiques managériales, rien ne va plus.
On a pu entendre hier dans l'émission Forum de la RTS qu'un des proches collaborateurs de Maudet le décrit comme:
C'est révélateur de la situation. En décembre, Le Temps parlait d'un «climat exécrable, d’humiliations de serviteurs de l’Etat» commises par celui qui se voulait conseiller fédéral. Un haut fonctionnaire cité par le quotidien genevois avance:
La demande de mutation de Jean-Christophe Bretton s'ajoute aux tensions. La même source l'explicite: «Il ne veut pas cautionner ni être responsable de cette machine à broyer.»
Le hachoir à viande étant Pierre Maudet et la viande ses propres collaborateurs.
Interrogé au sujet de ces cas par Léman Bleu, Pierre Maudet botte en touche, reconnait qu'il peut être «maladroit», mais affirme que ces départs et le mal-être au sein de son département relèvent d'une:
De son côté, le Conseil d'Etat a autorisé des investigations pour faire la lumière sur la gestion de ce département et les pratiques managériales du magistrat Pierre Maudet, à la tête de son parti Libertés et Justice sociale.