Suisse
Police

Bientôt des agents sans passeport suisse à la police grisonne

Image
Image: Shutterstock

Bientôt des agents sans passeport suisse à la police grisonne

Après Neuchâtel, le Jura, Bâle-Ville et Schwyz, les Grisons deviennent le cinquième canton à engager des policiers sans passeport suisse.
18.04.2023, 13:1518.04.2023, 13:18
Plus de «Suisse»

Un permis d'établissement (C) y sera suffisant, parmi d'autres critères, pour s'inscrire aux tests de capacités en tant qu'aspirant à la police cantonale.

A travers cette modification de la procédure de recrutement, qu'il a décidée, le gouvernement grison entend permettre à la police cantonale de recruter suffisamment de relève, écrit-il mardi. Les exigences personnelles élevées, imposées aux aspirantes policières et aspirants policiers, restent, elles, inchangées.

La police cantonale grisonne compte environ 400 policières et policiers. Chaque année, entre 15 et 25 aspirantes et aspirants y effectuent leur formation.

Refus récents dans plusieurs cantons

L'engagement d'agents sans la nationalité suisse au sein de la police cantonale est déjà une possibilité depuis 1996 à Bâle-Ville, canton pionnier en la matière. Schwyz a suivi en 2001, le Jura un an plus tard, puis Neuchâtel en 2007.

Ces dix dernières années, plusieurs autres cantons ont évalué la possibilité d'ouvrir leur corps de police aux détenteurs de permis C. Ils y ont toutefois renoncé, à l'image de Vaud, Berne et de Soleure.

A Zurich, la ville souhaitait ouvrir la porte aux aspirants étrangers disposant d'un permis C dans sa police. Un projet récent prévoyait que ces personnes devaient ensuite obtenir la nationalité suisse pour intégrer définitivement le corps de police.

A Winterthour (ZH), ce principe était même déjà appliqué. Le parlement cantonal a toutefois barré la route aux deux grandes villes en approuvant, fin 2021, une motion exigeant que seuls des Suisses pouvaient accéder à cette formation. (sda/ats)

watson s'est invité à la première Mum's party de Suisse romande
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
1 Commentaire
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
1
Le Centre mijote quelque chose contre Ignazio Cassis
Dans la lutte pour le pouvoir, l'attention se tourne vers le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis et la loi sur le Parlement.

Lors des élections fédérales de 2023, le Centre et les libéraux ont livré un duel pour les pourcentages de pouvoir. La lutte pour l'hégémonie dans le camp de droite n'était pas seulement chargée historiquement, avec des références remontant à la guerre du Sonderbund, mais était également liée de manière très concrète à la question de l'hégémonie au sein du Conseil fédéral. Celui qui prend l'avantage a également droit à deux sièges au Conseil fédéral. C'est ce que dicte la «formule magique».

L’article