Le comité d'initiative devait réunir 5438 signatures pour faire aboutir le texte. C'est désormais chose faite: l'UDC-Genève en a collecté 7067 et a déposé, ce vendredi, son initiative législative cantonale «Oui, je protège la police qui me protège».
«Le fort soutien populaire exprime un ras-le-bol à l'égard des procédures injustes contre la police qui nous protège», indique le parti dans un communiqué.
Selon l'UDC-Genève, la multiplication des procédures pénales dans lesquelles des membres du corps de police sont entendus à des titres divers est un des développements les plus pernicieux de ces dernières années. Des procédures menacent les policiers, même lorsqu'ils agissent avec toute la déontologie requise, relève le parti.
Quand un gendarme intervient pour mettre fin à une échauffourée quelconque, il risque non seulement de compromettre sa propre sécurité, mais il s'expose à des procédures judiciaires interminables, ajoute l'UDC-Genève. Le gendarme devra se rendre à des audiences, justifier ce qu'il a fait au risque de se voir transformé en prévenu, déplore le parti.
Pour y remédier, l'initiative propose une immunité partielle de juridiction pénale aux policiers. L'objectif est de mettre les policiers «à l'abri de procédures pénales chicanières». Pour les procédures qui le justifient, l'immunité sera levée par l'autorité compétente. (ats)