Les cantons ne devront pas davantage participer aux réductions des primes maladie. Le Conseil des Etats a refusé mercredi le contre-projet indirect du gouvernement à l'initiative du PS «maximum 10% du revenu pour les primes d'assurance-maladie».
30.11.2022, 09:4230.11.2022, 11:04
L'initiative du PS demande qu'aucun assuré ne doive payer plus de 10% de son revenu disponible pour les primes d'assurance maladie. Pour y parvenir, elle prévoit que la Confédération et les cantons contribuent davantage aux réductions de primes. La Confédération prendrait en charge deux tiers des dépenses, les cantons assumant le reste des dépenses.
Image: sda
Le Conseil fédéral y est opposé et a proposé un contre-projet indirect. Certains cantons ont trop réduit leur participation à la réduction des primes, a souligné le ministre de la santé Alain Berset. «Nous arrivons à une situation où la Confédération finance environ 90% des réductions, mais n'a rien à dire. Et cela pose problème car les primes augmentent.»
Benedikt Würth (C/SG), soutenu par la droite, s'est opposé à toutes les versions. Selon lui, les différences cantonales sont trop importantes pour les piloter au niveau fédéral. «Nous devons faire confiance aux instances cantonales.» «C'est une ingérence dans la souveraineté cantonale», a abondé Jakob Stark (UDC/TG).
Le dossier retourne à la Chambre du peuple. (ats)
L'intégrisme religieux qui a été fatal à Samuel Paty, celui qui a poussé un proviseur parisien à la démission, comme celui qui vient de coûter sa place à un instituteur zurichois, participent de cette violence qui se drape dans l'offense. Soyons-en conscients.
Des rumeurs d’enfants, des parents qui en rajoutent, une direction d’école qui flanche. Résultat: un professeur d’école primaire poussé à la démission. En Suisse, dans le canton de Zurich. Ici, pas d’accusation de blasphème, mais de corruption de mineurs, aggravée de la circonstance d’homosexualité. Le présent engrenage rappelle celui qui a coûté la vie en octobre 2020 en France à Samuel Paty, ce professeur décapité par un jeune djihadiste tchétchène. Il évoque plus près nous la démission, pour raisons de sécurité, d’un proviseur de lycée parisien, après qu’il eut, conformément à loi, demandé à une élève d’ôter son voile.