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Succession de Viola Amherd: voici les noms qui circulent

Bundesraetin Viola Amherd verlaesst den Konferenzsaal, nachdem sie waehrend einer Medienkonferenz ihren Ruecktritt bekannt gegeben hat, am Mittwoch, 15. Januar 2024 in Bern. (KEYSTONE/Peter Klaunzer)
Viola Amherd laissera sa place après un peu plus de six ans en tant que ministre. Keystone

Succession de Viola Amherd: voici les noms qui circulent

Viola Amherd quittera le Palais fédéral dans un peu plus de deux mois. Reste à savoir qui reprendra son fauteuil de ministre. Le point sur les papables et les noms déjà écartés.
19.01.2025, 09:0519.01.2025, 13:27
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La conseillère fédérale du Centre Viola Amherd a annoncé son départ pour fin mars. Le carrousel des candidats à sa succession commence à tourner. Le parti informera lundi sur la procédure et le calendrier en vue de l'élection. Aperçu des noms qui circulent.

Dans la course

MARTIN CANDINAS: Agé de 44 ans, n'a pas encore voulu se prononcer sur une éventuelle candidature. «Aujourd'hui, la question n'est pas de savoir qui lui succédera. Aujourd'hui, il faut rendre hommage à l'énorme travail de la conseillère fédérale Viola Amherd», a-t-il déclaré après l'annonce de la démission. Le conseiller national grison siège depuis 2011. En 2022/2023, il était président du Conseil national et formellement le premier citoyen de Suisse.

De 2012 à 2021, il a été membre de la présidence de ce qui était alors le PDC suisse. Ce spécialiste des assurances sociales de formation siège dans la commission de la politique de sécurité et dans la commission des transports et des télécommunications.

PIRMIN BISCHOF: Le conseiller aux Etats soleurois fait de la politique depuis 2007 sous la Coupole fédérale, de 2007 à 2011 en tant que conseiller national et depuis lors en tant que conseiller aux Etats. Le handicap de cet avocat pourrait être son âge, puisqu'il a déjà 65 ans. Il travaille dans pas moins de quatre commissions et s'occupe de thèmes liés à l'économie, à la santé, à la politique environnementale et énergétique ainsi qu'à la politique étrangère. Avant l'élection de Viola Amherd, il avait renoncé à se porter candidat au Conseil fédéral par égard pour sa famille.

STEFAN ENGLER: Le Grison de 64 ans est conseiller aux Etats depuis 2011 et actuellement premier vice-président de la Chambre des cantons – il deviendra probablement président du Conseil des Etats l'année prochaine. Il s'occupe principalement de thèmes liés à l'environnement, à l'énergie, à l'aménagement du territoire et aux transports. Il est en outre membre de la commission des institutions politiques. Ancien conseiller d'Etat de son canton, il peut se prévaloir d'une expérience exécutive.

PHILIPP KUTTER: Le conseiller national zurichois du centre Philipp Kutter a exprimé son intérêt pour le siège de la conseillère fédérale sortante. Il examine actuellement si, malgré sa tétraplégie, il peut être candidat à la succession de Viola Amherd. «Je réfléchis en principe à la possibilité de me présenter au poste de conseiller fédéral», a-t-il déclaré à la Sonntagszeitung. Pour lui, un conseiller fédéral en fauteuil roulant serait un signe fort en faveur de l'inclusion.

Ils et elles ont renoncé

GERHARD PFISTER: Le président du Centre, Gerhard Pfister, qui quittera ses fonctions cet été, ne souhaite pas devenir conseiller fédéral. Il s'est bien sûr demandé s'il pourrait assumer cette fonction à la suite de sa collègue démissionnaire. «En toute modestie, je me sentirais capable», estime-t-il. Mais il s'est aussi demandé si cela lui conviendrait. Et il en est arrivé à la conclusion que non. Ceux qui le connaissent savent qu'il ne serait pas un conseiller fédéral heureux. Il aime débattre et se battre: «Pour cela, j'ai besoin d'une certaine liberté personnelle». En tant que président de parti, il a cette liberté, mais en tant que conseiller fédéral, il ne l'aurait «certainement plus».

PHILIPP MATTHIAS BREGY: Pour le conseiller national haut-valaisan et chef du groupe parlementaire du parti du Centre, une candidature au Conseil fédéral «n'entre pas en ligne de compte actuellement», a-t-il déclaré dans une interview à la NZZ am Sonntag. Il a sérieusement réfléchi à une candidature. Sa décision a été motivée par sa famille. L'avocat de 46 ans est actuellement membre de la commission de l'économie et de la commission des affaires juridiques, mais il s'est également occupé de politique des transports au cours des années précédentes.

BENEDIKT WÜRTH: Le conseiller aux Etats saint-gallois de 57 ans a déjà indiqué qu'il ne se portait pas candidat. «Devenir conseiller fédéral ne fait plus partie de mes projets de vie. Pour moi, ce sujet est clos», a-t-il dit. Il a également refusé de se présenter à la présidence du parti du Centre. Avocat de profession et ancien membre du gouvernement de son canton, il est conseiller aux Etats depuis juin 2019. Il est polyvalent sur le plan thématique. Il est membre de la commission des finances, de la commission de politique extérieure, de la commission de l'environnement ainsi que de la commission de la science, de l'éducation et de la culture.

ISABELLE CHASSOT: La conseillère aux États fribourgeoise est récemment apparue sous les feux de la rampe en tant que présidente de la commission d'enquête parlementaire (CEP) sur Credit Suisse et a acquis une notoriété nationale. À 59 ans, elle a l'expérience du gouvernement de son canton, mais aussi de la Confédération en tant qu'ancienne directrice de l'Office fédéral de la culture. Elle ne souhaite toutefois pas devenir conseillère fédérale, comme elle l'a déclaré à la RTS. L'envie lui manque, a-t-elle indiqué. Elle veut se concentrer sur son activité politique au Conseil des États après la fin du travail de la CEP. (ats/vz)

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