L'écrivain genevois Daniel Bernard s'est imposé parmi trois finalistes avec son ouvrage Une disparition, situé au Japon, qui raconte l'enquête du policier Akira à la recherche de Natsumi, une jeune conductrice de train à grande vitesse. Son prix lui a été remis vendredi, en ouverture du festival Lausan'noir.
Le jury a salué dans un communiqué...
Il ajoute qu'au Japon, les personnes disparues constituent un tel phénomène de société «qu'on leur donne un nom: celui des "johatsu", les évaporés».
Né à Paris, Daniel Bernard vit en Suisse romande depuis 50 ans. Ce journaliste littéraire, réalisateur de portraits documentaires et de courts-métrages, est rédacteur en chef de France loisirs en Suisse depuis 2009. Une disparition, parue aux éditions Favre, est son 23e livre.
L'ouvrage s'est imposé devant Le dernier souffle du Laret de la jeune Vaudoise Noémie Charmoy et Hier, vous tuerez le trompettiste du journaliste et écrivain vaudois Bernard Chappuis. Le Prix du polar romand est doté de 3000 francs. Il a été créé en 2017 par la Ville de Lausanne et le festival Lausan'noir pour valoriser la scène du polar romande.
Le lauréat a reçu son prix vendredi soir en ouverture du Festival Lausan'noir. La manifestation, gratuite et basée au Théâtre 2.21, durera jusqu'à dimanche. Elle invite les visiteurs à «venir broyer joyeusement du noir», notamment en rencontrant une quarantaine d'autrices et d'auteurs du genre.
Plusieurs animations sont en outre proposées, comme un «salon Sherlock Holmes», des promenades guidées sur les traces des inspecteurs lausannois Traclette et Perrin, ainsi que des démonstrations d'impression de la Gazette du crime quotidienne. L'auteure pour enfants des Enquêtes de Maëlys, Christine Pompéï, viendra présenter son dernier livre, tandis que six courtes «pièces de théâtre noires» seront jouées en continu. (jod/ats)
