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Réfugiés ukrainiens: «Notre avenir est en Suisse»

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Elle a fui la guerre en Ukraine: «Notre avenir est désormais en Suisse»

Il y a neuf mois, watson a rencontré Tatiana et sa famille qui étaient accueillies dans un foyer de Gilly (VD). Une année après le début de la guerre en Ukraine, nous avons pris des nouvelles.
16.03.2023, 19:06
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Elle nous accueille avec le sourire, portant fièrement son bébé de six mois. Tatiana Syrotenko, mère de neuf enfants dont sept placés sous sa responsabilité par l'Etat ukrainien nous présente le cadet de la famille, Emmanuel, six mois. A notre première rencontre en juin 2022, elle était enceinte et se demandait s'il fallait donner un prénom slave ou à consonance «européenne» à son bébé. Le choix a été fait.

«Nous avons trouvé qu'Emmanuel était un joli prénom»

Sous le regard de sa maman, le petit dernier gigote, remuant ses jouets. «Il est vif et très costaud», dit-elle avec un grand sourire. La vie de Tatiana a profondément changé depuis son arrivée en Suisse dans le foyer de Gilly, elle partage les lieux avec deux autres familles d'accueil ukrainiennes. En tout, ce sont plus de 25 enfants qui vivent sous le même toit.

«Parfois, c'est difficile de partager une maison avec d'autres familles, mais on s'est habitué à notre nouvelle vie»
Familles nombreuses
Tania et son mari forment une famille d'accueil. Ils s'occupent de sept enfants placés par les autorités ukrainiennes en plus de leurs deux enfants biologiques. La famille est arrivée au mois de juin 2022 dans le canton de Vaud grâce à l'association Tipiti et l'ONG SOS village d'enfants. Les Syrotenko partagent le foyer de Gilly avec deux autres familles d'accueil et bénéficient du permis S, prolongé jusqu'au 4 mars 2024 par le Conseil fédéral. Ce permis a une durée limitée a été conçu dans l'optique d'un retour au pays. «Dès que le danger général grave aura disparu, ce statut sera levé et les intéressés pourront retourner dans leur pays» selon le secrétariat d'Etat aux migrations.

Dans une atmosphère détendue, nous parlons de son quotidien, des enfants scolarisés, des petits qui vont à la crèche et de ses premières impressions en arrivant en Suisse. «Ce qui m'a le plus étonnée, c'était la propreté des rues et la campagne qui est tellement belle», raconte-t-elle avec un regard étonné. Lorsque nous abordons l'année de guerre écoulée, son visage s'assombrit.

«La guerre nous a forcés à venir en Suisse et nous ne pensons pas qu'elle finira prochainement. Pour cette raison, et pour l'avenir de nos enfants, on aimerait rester ici.»
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Un bâtiment en flammes après un bombardement russe, Kiev.
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Témoignage d'une famille de réfugiés
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