La chaîne américaine de cafés Starbucks souhaite ouvrir une trentaine de nouvelles filiales dans notre pays. Le patron de Starbucks Suisse, Stefan Hungenberg, pense à des cafés classiques dans les villes, grandes et petites, ainsi qu'à des filiales «drive-through».
La chaîne exploite actuellement 57 sites en Suisse, indique Stefan Hungenberg dans une interview publiée lundi par les journaux du groupe CH-Media.
Dans le même temps, il est possible que la chaîne ferme des sites non rentables.
Hungenberg envisage également des cafés «drive through», où l'on peut commander tout en restant dans sa voiture. Des discussions sont actuellement en cours. Starbucks ouvrira de telles filiales dès qu'il aura trouvé le bon partenaire et le bon emplacement, explique son patron pour la Suisse.
Stefan Hungenberg est depuis 2021 directeur de Starbucks pour la Suisse et l'Autriche. Il était venu pour relancer les affaires de l'entreprise qui avait dû fermer certaines succursales pour des raisons économiques entre 2016 et 2019, a-t-il souligné. Puis la pandémie de coronavirus est arrivée.
Entre-temps, le chiffre d'affaires de l'entreprise a retrouvé un niveau «nettement» supérieur à celui de 2019, s'est-il félicité. Au cours des 18 derniers mois, Starbucks a ouvert quatre sites en Suisse et sept autres sont prévus pour la Suisse et l'Autriche.
Selon Hugenberg, l'image de Starbucks est toujours très forte en Suisse, tant auprès des habitants que des touristes. La demande n'a pas diminué malgré des prix plus élevés en raison de l'inflation.
Le patron reconnaît en revanche que le groupe «espérait davantage» de la taxe de dix centimes sur les gobelets jetables. Celle-ci n'a pas provoqué de changement de comportement chez les clients.
Actuellement seuls 3% des clients apportent leurs propres récipients. Ils bénéficient d'une réduction de 80 centimes. Avec ces mesures, l'entreprise voulait inciter la clientèle à une consommation plus durable. (ats)