C'est sur Twitter que les fondateurs du mouvement écologiste «Extinction Rebellion» ont fait une annonce inattendue le 1er janvier 2023:
WE QUIT!
— Extinction Rebellion UK 🌍 (@XRebellionUK) January 1, 2023
Our #NewYearsResolution is to halt our tactics of public disruption. Instead, we call on everyone to help us disrupt our corrupt government.#ChooseYourFuture & join us: 21 April, Parliament. pic.twitter.com/FZlCeaHj4F
«We Quit», en français: nous démissionnons. Avec ce message, la section britannique du mouvement d'activistes annonce suspendre ses activités à l'encontre des civils pour «se concentrer sur celles ciblant le pouvoir central». Objectif? Dénoncer un «gouvernement corrompu», peut-on lire sur le tweet d'Extinction Rebellion.
Sur ce message, on peut également deviner quelle sera la prochaine grande action prévue par le mouvement écologiste. En effet, une grande manifestation est organisée à Londres, le 21 avril, afin de dénoncer l’inaction du gouvernement. Ceci accompagné du hashtag #ChooseYourFuture.
Avec ce changement de direction de la section fondatrice, la même question s'est posée en Suisse. L'idée semble faire «son chemin», ont confié des membres romands du mouvement écologiste au quotidien Le Temps. «Nous n’avons pas encore eu de réunion collective pour nous prononcer officiellement sur la question, mais l’idée percole dans le mouvement», explique Rodan Bury, membre d’Extinction Rebellion Lausanne, qui qualifie la démarche d'«intéressante».
La section suisse d'Extinction Rebellion pourrait suivre les traces de sa grande sœur, bien qu'«il nous arrive de procéder différemment lorsque nous jugeons que quelque chose n’est pas adapté au contexte suisse», précise toutefois Rodan Bury. Pour connaître la réponse, il faudra patienter jusqu'au 8 janvier à Lausanne, et jusqu'au 21 à Genève. (sia)