Suisse
Santé

Le viagra a la cote sur internet, mais c'est dangereux

Presque neuf médicaments importés illégalement sur dix sont des stimulants de la fonction érectile.
Presque neuf médicaments importés illégalement sur dix sont des stimulants de la fonction érectile.Image: Shutterstock

Le viagra a la cote sur internet, mais c'est dangereux

Les importations illégales de médicaments restent stables en Suisse. Quels sont les produits les plus populaires, d'où viennent-ils, et quels sont les risques? Explications.
04.03.2021, 13:2904.03.2021, 18:25
Plus de «Suisse»

Les produits

Presque neuf médicaments importés illégalement sur dix sont des stimulants de la fonction érectile. Les produits soumis à ordonnance, ainsi que les somnifères et les calmants, représentent respectivement 7% et 5% du total.

En 2020, Swissmedic a saisi 6733 importations illégales, contre 7781 l'année précédente.

Les risques

Les personnes qui achètent des médicaments sur des sites non contrôlés s’exposent à des risques sanitaires considérables, prévient Swissmedic.

Ces produits peuvent contenir des composants dangereux, mal dosés et non déclarés, ou bien ne rien contenir du tout. De plus, derrière ces médicaments se cachent souvent des réseaux criminels.

Gare aux produits «naturels»

Bien qu'apparemment inoffensives, ces préparations présentent un risque particulièrement grand pour la santé, car elles peuvent contenir des substances non déclarées ayant une action pharmacologique.

Les pays d'origine

Ces médicaments proviennent principalement de Singapour et de l'Inde, pays détrôné pour la première fois. Viennent ensuite des Etats européens qui servent de zone de transit. (asi)

0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
Une étrange «guerre des transports publics» fait rage en Romandie
Les internautes passionnés de transports publics sont en colère. Depuis quelques jours, une vague de nouveaux comptes humoristiques déferle sur les réseaux sociaux, qu'ils accusent de vouloir «ridiculiser» cette activité, qui consiste à documenter le quotidien ordinaire des bus. Une tendance qui vient de France et dont les nouveaux venus avouent s'être inspirés. On en a causé avec les deux camps. Tentative d'explication.

«On nous fait passer pour des malades mentaux!», «On va en prendre plein la gueule!», «Vous n'avez rien d'autre à faire que de vous moquer?». Contre toute attente, aimer très fort les transports publics est un sport dangereux. On ne parle pas de passer sous des essieux ou de se prendre un rétroviseur dans la tronche. Depuis mardi, une dizaine de vrais passionnés romands expriment leur grogne et s'estiment bafoués.

L’article