Rolex a annoncé réduire drastiquement la luminosité de ses enseignes basées à Genève. Selon les informations de Bloomberg révélées mardi, la première marque mondiale de montres de luxe craint, dans les prochains mois, une hausse du prix de l'énergie induite par la guerre en Ukraine.
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Dans son article, Bloomberg ajoute que, pour l'heure, Rolex n'a pas indiqué dans quelle mesure la manufacture suisse s'attendait «à ce que les coûts de l'énergie augmentent ou si elle envisageait de changer de source de carburant dans ses installations de fabrication».
L'industrie horlogère n'est pas le seul secteur à craindre le contrecoup de la flambée des coûts de l'énergie. D'autres, dans l'agroalimentaire ou la technologie, font face aux mêmes peurs et ont déjà pris des dispositions pour réduire au mieux les retombées financières.
Un mois avant l'annonce de Rolex, Migros avait lancé une opération de grande ampleur visant à tamiser ses rayons. Dans le même temps, le Cern avait indiqué, de son côté, envisager de mettre à l'arrêt certaines de ses machines.
Dans le cas où le pays se retrouverait en pleine pénurie d'électricité, le Conseil fédéral a mis en place un plan de sauvetage, prêt depuis le mois de juillet:
(mndl)