La baisse de la croissance doit être réalisée par la réduction des locations d'avions auprès d'autres compagnies aériennes, aussi appelée location avec équipage, notamment avec Air Baltic. Mais Swiss aura aussi besoin à l'avenir de la compagnie balte. Le partenariat avec Helvetic Airways doit quant à lui être maintenu.
Une vingtaine de ces avions en location sont actuellement en service.
L'année dernière, le volume des sièges au kilomètre offert a progressé d'environ 10%. Mais en 2025, la filiale du géant allemand Lufthansa «ne veut pas produire plus de croissance que le transport aérien peut supporter», a affirmé le directeur général lundi lors d'une conférence de presse.
La forte hausse des volumes ces dernières années a en effet pénalisé la qualité, Swiss n'ayant été à l'heure que pour 65% des vols, au lieu des 70% visés, a complété le successeur de Dieter Vranckx. Parmi les raisons invoquées pour ce mauvais score, Fehlinger a énuméré la congestion du trafic aérien, les mauvaises conditions météo, ainsi que des problèmes avec la gestion des bagages et des réacteurs et le manque de pièces de rechange.
Cette année, Swiss compte bien atteindre la barre des 70% au niveau de la ponctualité et 80% à plus longue échéance. Pour y parvenir, Swiss mène des discussions avec l'opérateur du tarmac zurichois Flughafen Zürich et le contrôleur aérien Skyguide.
Hormis la ponctualité, Swiss veut aussi améliorer ses services, la nourriture et les boissons. L'arrivée en septembre du nouveau long-courrier Airbus A350 va permettre de proposer une première classe avec cabines, une nouvelle classe affaires et une Premium Economy améliorée. D'ici fin 2027, la compagnie nationale doit recevoir cinq A350 et cinq autres appareils de ce type d'ici 2031, permettant de remplacer les A340 vieillissants.
Côté personnel, Swiss veut embaucher environ 1000 personnes cette année, après en avoir recruté plus de 1000 en 2024. (ats)