Depuis la période pandémique, les personnes dont la profession le permet ont le choix entre travailler au bureau ou à la maison. Une troisième voie existe, et son succès ne cesserait de croître: les espaces de co-working. C'est ce qu'affirme IWG, entreprise active dans le secteur, sur la base d'une enquête menée en Suisse entre juillet 2022 et fin juin 2023.
Les résultats de la recherche montrent que les Romands sont particulièrement adeptes de cette manière de travailler. Au total, plus de 650 000 inscriptions ont été enregistrées dans les sites d'IWG en Suisse. Près de 40% d'entre elles, soit quelque 250 000, concernaient la seule ville de Genève. C'est nettement plus que la ville de Zurich, qui en compte 160 000 - alors qu'elle a plus du double des habitants.
Genève abrite également les deux sites les plus fréquentés, situés quai de l’Île et rue de Lausanne. L'espace de Seefeld, à Zurich, arrive en troisième position.
Certes, la cité de Calvin abrite de nombreuses entreprises et institutions internationales, et la proximité de l'aéroport peut également jouer un rôle, remarque dans un communiqué Patrizia Statelli, CEO d’IWG. Reste que cette tendance est également observable à l'échelle régionale. En effet, la Suisse romande présente la fréquence d'utilisation des espaces de co-working la plus élevée, tant en moyenne qu'en chiffres absolus: 340 000 personnes, contre un peu plus de 300 000 en Suisse alémanique, qui concentre pourtant plus de 60% de la population nationale.
Il ressort également de l'enquête que les adeptes du co-working privilégient nettement certains jours au détriment d'autres. Les grands perdants? Le lundi et le vendredi, «presque jamais choisis» selon les auteurs de la recherche. Le podium des jours les plus plébiscités donne l'image suivante:
Pour la CEO d'IWG, cela ne fait aucun doute, le «travail hybride» représente l'avenir. Au vu des chiffres mis en avant par l'étude, mieux vaut s'inscrire un lundi. (asi)