Déposé à Berne ce lundi au siège des CFF, le texte a récolté plus de 54 000 signatures. Lancé par l'Association transports et environnement (ATE), ProVelo et une dizaine d'organisations, il s'adresse directement aux CFF et à leur «big boss», alias le Conseil fédéral. Il formule quatre demandes.
Selon la pétition, l'obligation de réserver une place pour son vélo, entrée en vigueur depuis le mois de mars 2021, ne résout pas le problème de manque de capacité des trains. Elle rendrait seulement le transport des vélos dans les Intercity plus coûteux et plus compliqué.
Par exemple, en aménageant des compartiments multifonctions ou en introduisant des trains spéciaux aux heures de pointe.
Les lanceurs de la pétition estiment que les CFF devront améliorer le système de réservation. L'application mobile n'est pas pratique pour les groupes.
La pandémie a connu un boom du nombre de cyclistes. «Si les transports publics veulent rester attrayants pour les loisirs, les CFF doivent proposer suffisamment de place pour embarquer les vélos», remarque Anders Gautschi, directeur de l'Association transports et environnement (ATE).
Et en attendant, tant que la réservation reste obligatoire, les associations exigent que:
Dans une prise de position, les CFF assurent prendre au sérieux les préoccupations des usagers à vélo. Avec cette obligation de réservation, ils veulent gagner en sécurité et en fiabilité de planification.
Pour 2021, les CFF précisent qu'ils ont élargi l'offre pour les vélos et créé 4000 places réservables. Soit jusqu'à trois fois plus d'espaces disponibles sur les itinéraires les plus fréquentés. Les CFF s'efforcent de créer encore plus d'espaces pour les vélos dans les trains. (ats/mb)