Ces dernières semaines, le nombre d'infections est reparti à la hausse en Suisse. Vendredi, les autorités ont recensé plus de 600 nouveaux cas. Il s'agit d'une évolution «pas complètement inattendue», mais qui vient «plus tôt que ce qu'on aurait espéré ou imaginé», a déclaré vendredi le conseiller fédéral Alain Berset sur la RTS.
Parallèlement, le rythme de la vaccination ralentit. Actuellement, selon les données de l'OFSP, les personnes entièrement vaccinées constituent 43,27% de la population suisse.
Faut-il donc durcir le ton envers celles et ceux qui refusent de se faire immuniser? D'autant plus que, comme le montre une étude réalisée en France, les non-vaccinés représentent 80% des nouveaux cas positifs? Alain Berset rappelle que les personnes refusant la piqûre prennent le risque d'une infection potentiellement grave. Il ajoute:
Autre piste: une augmentation du prix des tests pour inciter les gens à se faire vacciner. Le ministre de la santé nuance et distingue plusieurs cas de figure:
Reste une troisième catégorie: celles et ceux qui font des tests à répétition pour sortir, aller au match ou dans les grandes manifestations, sans vouloir se faire vacciner. Dans ce cas, la situation pourrait changer, estime Alain Berset:
Le ministre de la santé ajoute que, pour l'instant il est «absolument judicieux» que le montant soit pris en charge. (asi)