«Api-Alpes» recevra le soutien du programme de coopération interreg, lui-même financé par l'Union européenne. Le projet a été présenté à l'occasion d'une conférence de presse en ligne vendredi. Son objectif principal consiste à améliorer les connaissances sur l'évolution de la biodiversité. L'étude s'effectue grâce à des ruches connectées et des ruches sentinelles situées dans le val d'Entremont, en Valais, et dans le Val d'Aoste, en Italie.
Le choix d'étudier les abeilles entre l'Entremont et et le Val d'Aoste s'explique par des conditions climatiques et géographiques identiques et une apiculture similaire.
Concrètement, le projet vise à créer une base de données transfrontalières. Les ruches connectées ou sentinelles livreront certaines informations, comme le poids de la ruche, sa température ainsi que le nombre d'entrées et de sorties du rucher. Compilés, ces renseignements figureront ensuite dans une base de données.
Ces éléments doivent permettre de mieux lutter contre le varroa ou le frelon asiatique. L’intensification de l’agriculture, les parasites, la perte des habitats et les changements climatiques sont des facteurs qui tendent à réduire de plus en plus le nombre d'abeilles, d'un côté de la frontière comme de l'autre.
Enfin, la démarche vise à informer le grand public et les professionnels sur les bonnes pratiques permettant de préserver la biodiversité. (ats/vz)