
Plus de 140 pompiers ont été mobilisés pour éteindre le feu.Keystone
Le Ministère public valaisan suit la piste d'un incendie par négligence dans le cadre de son enquête concernant le feu qui avait dévasté une halle industrielle à Vétroz (VS) début juillet. Il a ouvert une instruction allant dans ce sens.
Une instruction a été ouverte contre un individu pour incendie par négligence, indique jeudi à Keystone-ATS le procureur général, confirmant une information publiée en premier sur le site de Rhône FM.
«Une seule personne, qui bénéficie de la présomption d'innocence, est mise en cause à ce stade, mais l'enquête se poursuit»
Le procureur général
Selon la radio régionale, qui a pu consulter le dossier de l’investigation, les enquêteurs soupçonnent un jet de cigarettes d'être à l’origine de l’incendie. Les analyses sur place ont permis de récolter trois mégots à proximité des quads et des motoneiges, d’où le feu serait parti. La personne mise en cause travaillait dans les locaux.
D'autres pistes seraient également évoquées dans le document d'enquête pour expliquer l'incendie, comme des infiltrations d'eau et des travaux électriques.
Plus de 140 pompiers engagés
L'incendie qui s'est déclaré à Vétroz le 6 juillet en fin d'après-midi n'a été maîtrisé que le lendemain matin après l'engagement de plus de 140 pompiers. Le sinistre, qui n'a pas fait de blessés, avait toutefois provoqué un très fort dégagement de fumée.
La destruction des panneaux photovoltaïques qui recouvraient le toit de la halle industrielle avait par ailleurs compliqué le contrôle et le nettoyage des résidus de ces panneaux et de scories. (ats)
Un rapport dévoilé ce vendredi révèle que des milliers d'enfants ont été adoptés illégalement à l'étranger par des Suisses. Les trop nombreuses irrégularités poussent le Conseil fédéral à vouloir réviser le droit international sur le sujet.
Des centaines d'enfants en bas âge originaires du Sri Lanka ont été placés illégalement ou dans des conditions douteuses en Europe en vue d'une adoption, notamment dans les années 1980. Un rapport commandé par le Parlement avait révélé toute l'ampleur du phénomène, il y a trois ans. Les autorités suisses avaient connaissance de cette pratique au moins depuis 1981, mais n'ont rien fait. En décembre 2020, le Conseil fédéral a officiellement reconnu des manquements et exprimé ses regrets aux personnes concernées.