Le «violeur à la cagoule» qui a effrayé le Valais a-t-il été retrouvé?
La plus importante affaire classée sans suite du Valais refait surface. D'après les informations du Nouvelliste publiées ce mardi 20 décembre, l'ADN d'un homme récemment arrêté en France pour avoir enlevé et violé cinq femmes entre 1998 et 2008 dans plusieurs forêts du pays va être comparé au profil génétique du tristement célèbre «violeur à la cagoule».
Ce dernier, aujourd'hui censé être âgé d'une soixantaine d'années, a sévi entre 1993 et 2000 entre Martigny et Sion, indique le quotidien régional.
Même personne... à quelques détails près
Dans les deux cas, les modes opératoires sont similaires: l’auteur enlève ses victimes, les conduit dans les bois, avant d’abuser d’elles et de les relâcher. Ceci à deux nuances près:
- L'homme ayant agit en Valais portait une cagoule, tandis que celui que l'on surnomme en France le «prédateur des bois» sévissait à visage découvert.
- Les derniers crimes du «violeur à la cagoule» remontent à l'an 2000 alors que ceux du «prédateur des bois» à 2008.
L'importance de la prescription
Si la concordance des deux ADN était avérée, le prévenu ne pourrait toutefois pas être arrêté en Suisse car «une telle affaire est prescrite après quinze ans, soit depuis fin 2015», comme l’a confirmé au Nouvelliste la justice valaisanne.
Le prévenu pourrait en revanche être emprisonné en France, où le délai de prescription, notamment pour des crimes tels que le viol, se révèle plus long. (mndl)