La mort du requérant d’asile qui a séquestré treize personnes dans un train près d’Yverdon (VD) le 8 février est considérée comme «une injustice» par sa famille. Elle a porté plainte auprès du Ministère public vaudois, a annoncé la RTS dimanche soir.
L'information a été confirmée en début de soirée par Eric Kaltenrieder, procureur général du canton de Vaud.
Le procureur général a expliqué qu'il ne peut en dire davantage à ce stade.
Le preneur d'otages, un Kurde iranien âgé de 32 ans, est décédé le 8 février vers 22h15, après avoir retenu en otage pendant près de quatre heures les douze passagers et le mécanicien d’un train régional du Nord vaudois immobilisé à Essert-sous-Champvent (VD). L'homme avait non seulement une hache et un couteau, mais aussi un marteau. Il a perdu la vie après avoir été mortellement touché par le tir d’un membre du groupe d’intervention de la police vaudoise.
A l'émission Forum de la RTS ainsi qu'au 19:30, le frère du preneur d'otages joint en Iran par téléphone explique:
Il ajoute: «Nous souhaitons que l'Etat suisse, et la police qui l'a tué et qui n’aurait pas dû, nous rende au moins le cercueil.»
Egalement interviewée par la RTS, une confidente du trentenaire qu'il avait appelée durant la prise d'otages a tenté sans succès de le convaincre d'y mettre fin.
Ses motivations n'étaient pas claires, mais il avait fait part de sa volonté insistante d'avoir des contacts avec une collaboratrice d'un centre de requérants d'asile.
(sda/ats)