«Oeuvrer pour l'introduction d'un salaire minimum en Valais, c'est avant tout une question de dignité, car il n'est tout bonnement pas acceptable que des personnes travaillant quotidiennement doivent subir des conditions de vie précaires», a déclaré devant la presse réunie à Sion Adrien d'Errico vendredi 13 janvier.
Le président du comité de l'initiative est également membre du comité directeur du POP, parti qui, en octobre 2021, a relancé l'idée d'un salaire minimum généralisé dans le canton. Les initiants ont une année pour récolter les 4000 signatures nécessaires.
Il a trouvé des partenaires et aujourd'hui le projet est porté par «une union bilingue» de représentants du monde politique et syndical.
En Suisse, cinq cantons ont déjà introduit un salaire minimum, dont Neuchâtel depuis 2017, Genève depuis 2020 et le Jura depuis 2022. Le 15 décembre dernier cependant, le Parlement s'est attaqué aux salaires minimaux de Genève et Neuchâtel en soutenant de justesse une motion visant à faire primer les conventions collectives nationales sur les dispositions cantonales. (ats/mndl)