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Une assistante sociale, en bonne santé, est décédée peu après avoir reçu une dose du vaccin. La famille veut savoir si ce dernier a eu un effet sur sa mort subite.
02.04.2021, 17:4302.04.2021, 17:54
La famille d'une femme de 38 ans, décédée d'une thrombose après avoir reçu une première dose du vaccin Astrazeneca, a déposé, vendredi, une plainte contre X auprès du parquet de Toulouse (Sud-Ouest), a indiqué son avocat, Me Étienne Boittin, à l'AFP. Cette plainte est déposée dans le but «d'obtenir une enquête».
«La famille de cette assistante sociale n'est pas dans une démarche de revendication ou de recherche de responsabilités, elle veut simplement des explications, éclaircissements sur ce qui s'est passé.»
Me Étienne Boittin, avocat de la famille
Pas de problème de santé
La trentenaire s'était fait vacciner à la mi-mars – dans le cadre de son activité professionnelle, dans un institut médico-éducatif avec des personnes handicapées – et ne souffrait pas de problème de santé particulier, selon Me Boittin.
Son état de santé s'est dégradé peu de temps après sa vaccination, nécessitant une hospitalisation à l'hôpital de Toulouse. Elle est décédée le 29 mars d'une thrombose au cerveau.
«L'objectif de cette plainte est d'obtenir des investigations complémentaires, notamment une autopsie dans un cadre médico-légal, avec des éléments nous permettant de savoir si ce vaccin a pu avoir un rôle causal dans la survenance du décès»
Me Étienne Boittin, avocat de la famille
Autre cas de thrombose après vaccination
Étienne Boittin défend également la famille d'un étudiant en médecine à Nantes (Ouest), mort subitement chez lui d'une thrombose, le 18 mars, quelques jours après une injection du vaccin Astrazeneca. Dans son cas, le parquet de Nantes a ouvert une enquête préliminaire.
L'Agence du médicament a confirmé des risques
L'Agence française du médicament a confirmé, le 26 mars, l'existence d'un risque «rare» de thrombose atypique associé au vaccin contre le Covid-19 d'Astrazeneca, après la survenue de nouveaux cas en France, tout en soulignant que la balance bénéfice/risque restait «favorable».
Le vaccin développé par le laboratoire suédo-britannique et l'université d'Oxford avait été suspendu le 15 mars par plusieurs pays européens, après le signalement de cas de caillots sanguins, parfois mortels.
La France a levé la suspension le 19 mars, après un avis de l'Agence européenne des médicaments (EMA) le jugeant «sûr et efficace». (ats)
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