Encore?!! Oui, il y aura encore un Jurassic World. Et probablement qu'il s'agit du premier d'une longue nouvelle série puisque le titre de ce volet dont la sortie est prévue pour le 3 juillet s'appelle: Jurassic World: Rebirth (Jurassic World: Renaissance, en français). Si le dernier opus, Le Monde d'Après, avait été laminé par la critique (29% sur Rotten Tomatoes), il avait fait un carton au box-office en 2022 (1 milliard de revenus pour 265 millions de budget). L'argent, tout comme la vie, trouve toujours son chemin.
Jurassic World est donc de retour, pour le pire ou pour le meilleur. Cette fois-ci, on y découvre de nouvelles têtes dont celles de Jonathan Bailey (La Chronique des Bridgerton, Fury) et Mahershala Ali (Moonlight, Le monde après nous). A priori, ces têtes-là ne finiront pas en pâté pour T-Rex, puisqu'elles formeront avec celle de Scarlett Johansson le trio principal. C'est l'actrice qui va attirer tous les regards, elle qui rêvait de jouer dans la saga depuis de nombreuses années.
La star incarne une cheffe de combat entourée d'une équipe d'experts dont la mission est de récupérer de l'ADN de dinosaures sur une île près de l'Equateur abritant autrefois le laboratoire de recherche du premier Jurassic Park. On entend déjà la musique iconique de John Williams en fond sonore au moment où le trio découvrira les vestiges du premier parc enseveli sous des lianes et de la terre. Le clin d'oeil au passé est presque obligatoire, l'idée étant de séduire un nouveau public, mais aussi de caresser dans le sens du poil les nostalgiques de l'univers de Steven Spielberg, probablement les plus difficiles à convaincre.
Sur cette île aussi maudite que l'île de l'exil de Koh-Lanta, les choses ne vont évidemment pas se passer comme prévu. Les dinosaures ne sont plus de grosses bé-bêtes pleines de dents. On connaît, on est blasé. Dorénavant, ils ont muté, car «la vie trouve toujours son chemin» comme dirait un grand sage. Le réalisateur Gareth Edwards (Godzilla, Rogue One : A Star Wars Story) a confié à Vanity Fair qu'il s'était inspiré de divers monstres dans des films comme Star Wars ou Alien, pour créer le sien:
Dans la même interview, le producteur Frank Marshall a déclaré que ces créatures sont «les dinosaures qui n'ont pas fonctionné», mais qui ont néanmoins survécu seuls pendant plus de 30 ans.
Ça, c'est la promesse. Dans la réalité, on peut craindre un nouveau volet avec des dinosaures en images de synthèses parfaitement réalisés, mais parfaitement inoffensifs. Rien ne sert de dépenser sans compter (Jurassic World: Rebirth a coûté 265 millions de dollars). Pour revenir aux sources, il faudrait se concentrer sur les personnages, l'intrigue, bref, ce qui a fait le succès du premier volet, qui lui, n'a coûté que 65 millions de dollars.
Jurassic World: Rebirth sortira le 2 juillet.