A Disneyland, désormais, on peut autant manger un hot-dog sur le pouce qu'un menu gastronomique. Dans l'hôtel cinq étoiles du parc d'attractions, le Disneyland Hotel (celui avec les toits rouges), il existe depuis le 7 mars La Forêt Enchantée, le très chic restaurant féérique signé Jean Imbert.
L'ancien gagnant de Top Chef a imaginé un menu autour des dessins animés et films d'animation qui ont fait le succès de Disney, des plus anciens, comme Blanche-Neige aux plus récents comme Là-Haut.
D'après les photos officielles, le paquet a été mis sur la décoration. Le restaurant semble littéralement métamorphosé en forêt enchantée en s'inspirant des univers de La Belle aux Bois dormant et de La Belle et la Bête.
Jean Imbert, c'est un chef qui aime tenter des trucs. Celui qui officie au Plaza Athénée avait, par exemple, métamorphosé la cour du palace parisien en cinéma plein-air pour une expérience immersive. Tout en projetant des films comme Les Dents de la mer, Jurassic Park ou encore Goldfinger, les clients dégustaient des mets en relation avec le long métrage projeté.
Au menu: «Sous l’océan», une entrée à base de langoustines inspirée de La Petite Sirène, «Le bouillon de Madame Samovar», des ravioles de légumes racines avec un jus versé depuis une théière reprenant le dessin de la cuisinière dans La Belle et la Bête, «Le tajine du Prince Ali», référence à Aladdin, La cocotte des Caraïbes (Pirates des Caraïbes) ou encore «Les spaghetti de Tony et Joe» (La Belle et le Clochard). De ce dernier plat, le chef explique à Vanity Fair, invité à tester le menu:
C'est ce plat qui a conquis Konbini, également invité à goûter le menu. Le site de pop culture raconte qu'il s'agit d'une assiette qu'on peut manger quatre fois, même en n’ayant plus faim.
Et puis évidemment, comment faire un restaurant autour de Disney sans faire honneur à Ratatouille, film d'animation dans lequel le rat Rémy devient chef d'un établissement étoilé. Jean Imbert propose une version copié-collé de la ratatouille qu'on voit dans le film qui n'est autre qu'une création du chef Thomas Keller et qu'on peut déguster dans le restaurant gastronomique Per Se à New York.
Le magazine Vanity Fair raconte qu'il s'est régalé. La journaliste a surtout été impressionnée par les desserts, notamment une pomme ensorcelée, référence à Blanche-Neige, un trompe-l'oeil qui n'est pas sans rappeler les fruits en trompe-l'oeil de Cédric Grolet.
Il y a également «Le sable de l’arche perdue», un dessert à base de vanille, caramel, citron confit et crumble aux amandes servi dans un sac de sable, comme celui utilisé par Indiana Jones dans l'Arche Perdue.
Et pour la première fois, il a créé un menu de luxe pour enfants avec un «cordon bleu à la Gusteau», référence à Ratatouille ou encore le «fish and chips de Cherry Tree Lane» (référence à la rue de Mary Poppins).