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The M: ce burger de McDonald’s n’a pas le même nom en Suisse

The M en Suisse: on a testé le nouveau monstre de McDonald’s
«The M» de McDonald’s vient de sortir en Suisse. Mais pourquoi porte-t-il un autre nom que dans le reste du monde? La réponse va vous faire marrer.image et montage: watson

Ce burger de McDo a un problème à cause des Suisses allemands

En Suisse, en Allemagne et en Autriche, ce nouveau monstre de 1048 calories s’appelle «The M». Or, dans le reste du monde, McDonald’s l’a baptisé «The Big Arch». La raison? Eviter un jeu de mots graveleux dans notre pays. Chez watson, on a sacrifié notre summer body pour tester cette grosse bombe linguistique, qui vient de sortir.
11.04.2025, 11:5811.04.2025, 14:13
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Depuis mardi, les Suisses peuvent enfin avaler le «96% de leur besoin quotidien recommandé en matières grasses» dans un seul burger, s’agaçait la nutritionniste Melissa Boufounos dans un média français. «The M», le nouveau produit permanent inventé par McDonald’s est vendu comme le défi «des grosses faims».

Or, ce nom n’existe qu’en Suisse, en Allemagne et en Autriche. Dans le reste du monde, c’est un «Big Arch» qu’il faut commander au comptoir. Pourquoi cette différence? Hélas, la raison est en réalité le pire cauchemar des départements marketing: en allemand et à voix haute, vouloir un «Big Arch» revient à vouloir un «gros cul». Oups.

Voilà le «gros cul» de McDo:

Image

Vous allez nous dire que bouffer ce nouveau monstre de 1048 calories est précisément le meilleur moyen de faire enfler les fesses. Mais McDonald’s est logiquement plus soucieux de son image que leurs clients le sont de leur summer body. Contacté par écrit, le service de presse suisse du géant de la restauration rapide a d’ailleurs glissé un emoji dans sa réponse, pour que l’on saisisse par nous-mêmes le gros hic graveleux:

«Pour éviter toute confusion linguistique, nous avons adapté le nom en The M en Suisse, afin que les clients puissent se concentrer sur le goût et la saveur de ce nouveau burger 😊»
Le service de presse de McDonald’s

Comme «The Big Arch» est censé rendre hommage à la célèbre arche dorée de l’enseigne américaine, «The M» s’est naturellement imposé au moment d’arrondir les angles dans notre pays.

Alors, à quoi avons-nous affaire exactement? Réponse courte: à un burger typique de chez McDonald’s, mais plus large que les autres. D’abord parce qu’il fallait maximiser les ingrédients déjà disponibles dans l’assortiment de la chaîne de fast-food et ne pas chambouler l’organisation en cuisine. Si bien que l’on retrouve deux steaks hachés de Cheeseburger Royal et trois tranches de cheddar blanc que le Big Tasty connaît bien. Le reste? Des oignons, trois cornichons et de la salade.

Simple, basique et... gargantuesque.

On a avalé ce truc à 9h du matin, pour pouvoir vous le décrire à l’heure du repas.
On a avalé ce truc à 9h du matin, pour pouvoir vous le décrire à l’heure du repas.image: watson

Seule la sauce vient bousculer volontairement les habitudes. Bien qu’elle ressemble visuellement à la sauce Big Mac, la firme la décrit mystérieusement comme «une sauce crémeuse spéciale». Un poil moins sucrée au goût et plus acidulée, on apprend en fouillant un peu qu’elle est censée «faire le lien entre la fameuse sauce Big Mac et celle du duo moutarde-ketchup».

En croquant une première fois dans cet animal qui contient 226 g de viande, on valide cette description corporate. Badigeonnée sur les deux larges buns, cette sauce est d’ailleurs le premier point de contact entre le mangeur et sa proie: il y en a beaucoup. Vraiment beaucoup. Trop? Peut-être, se dit-on au moment de lécher en grande hâte la moitié de notre main gauche, pour ne pas gâcher le magma rosâtre qui vient de déborder de ce drôle de «M».

En vérité, on a surtout l’impression de se taper un immense Big Mac non homologué, qu’on se fabriquerait volontiers nous-mêmes si nous avions le droit de nous frayer un chemin jusqu’aux cuisines. Du McDo qui voit double ou triple. Car l’intérêt majeur de ce nouveau burger réside effectivement dans sa démesure. Pas mauvais et pas dingue à la fois, ce «gros cul» porte bien son nom (sauf en Suisse) et se retrouve à deux doigts de nous écœurer au moment de la dernière morce. La faute à cette «sauce spéciale» qui refuse catégoriquement de laisser un peu de lumière aux autres ingrédients.

Enfin, sachez qu’en Suisse les clients ont droit à de «la viande de bœuf qui provient de Bell à Oensingen (SO), des pains fabriqués par Fortisa à Zuchwil (SO) et des frites produites par Frigemo à Cressier, près de Neuchâtel», nous explique le service de presse.

Un «Big Ar(s)ch» à un peu plus de 12 francs pièce, c’est encore plus rassurant quand c’est local. Non?

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